Les cours européens restent sous pression

Le mois de novembre a été marqué par une nouvelle chute des cours mondiaux à Chicago. En effet, malgré son retard et des conditions parfois difficiles, la récolte américaine progresse et la production n’a pas été revue significativement à la baisse par l’USDA à l’heure actuelle.

Une partie de la production américaine reste pourtant sous la neige et pourrait n’être récoltée qu’au printemps. De plus, les chiffres de la demande américaine, production d’éthanol et exportations, ne sont, pour l’heure, pas suffisamment élevés pour atteindre les projections de l’USDA même si les exportations sud-américaines, qui concurrençaient les Etats-Unis sur leurs principaux marchés en Asie, ont renchéri du fait du manque de disponibilités. Par ailleurs, les opérateurs s’interrogent désormais sur les semis sud-américains. Ils sont perturbés par la situation politique en Argentine, où le nouveau président pourrait relever les taxes à l’exportation, et par la sécheresse dans le sud du Brésil.

En Europe aussi, les cours restent sous pression. C’est d’abord le fait de la dynamique mondiale mais aussi en raison de la bonne récolte en céréales à paille et de la récolte de maïs en Ukraine. Ainsi, les céréales à paille concurrencent le maïs chez les FAB. La récolte ukrainienne, si elle est moins importante qu’attendu précédemment, devrait tout de même avoisiner les 35 Mt avec un disponible exportable de 30 Mt ce qui devrait limiter une hausse des prix. En France, la situation reste compliquée avec des retards de récolte dus aux précipitations, en particulier dans le sud-ouest. De plus, le maïs français manque pour l’heure de compétitivité à l’export, du fait de la concurrence ukrainienne, tout comme chez les FAB du fait de la concurrence des céréales à paille

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