Le maïs, alternative aux cultures d’hiver

Le maïs, alternative aux cultures d’hiver

Les conditions climatiques des derniers mois ont fortement pénalisé les semis de colzas et de céréales d’hiver. La sécheresse estivale, suivie d’excès d’eau en automne n’ont pas permis de réaliser les implantations dans de bonnes conditions, obligeant les producteurs à se reporter sur des cultures de printemps.

De par ses nombreux atouts, le maïs fait alors partie des alternatives à privilégier:

LE MAÏS, UNE SOLUTION PLEINE D’ATOUTS

Culture de printemps et bon précédent, le maïs grain participe à la diversification des rotations et des assolements. De plus, cette espèce rompt le cycle des adventices, répartit les risques climatiques entre espèces et étale le travail.

Son faible besoin de traitement en végétation – l’un des plus faibles (et quasi exclusivement lié au désherbage) – et son efficience de l’azote (1,8 à 2,2 kg/q) sont des atouts incontestables. Son intérêt technico économique est indéniable dans les régions à bon potentiel de rendement combinant sommes de températures élevées, bonne disponibilité en eau liée aux pluies estivales, accès et équipement en irrigation. Cependant, le maïs grain est aussi largement cultivé en culture pluviale (65% des surfaces en France). Dans ces conditions, il est important de maitriser les principaux postes de charges et la productivité de la culture. Les frais de séchage représentent une part significative des charges proportionnelles, et les risques de déficits hydriques durant l’été (du fait de sécheresse ou de restrictions d’irrigation) peuvent pénaliser les rendements. Aussi de plus en plus d’agriculteurs s’interrogent sur les précocités des variétés les plus adaptées à leurs conditions de production.

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